VESTIGES


Une nuit de pleine lune sur les rives de l’Atlantique. Plantés dans la plage, assaillis par le sable, attaqués par les marées, ces vestiges de la Seconde Guerre mondiale résistent tant bien que mal à l’érosion du temps.

L’Atlantikwall s’étirait jadis du Danemark jusqu’à la frontière espagnole, avec un moyenne de 4 ouvrages en béton chaque kilomètre (bunkers, forteresses, bases sous-marines, etc). Cet ensemble colossal de constructions abritait de l’artillerie, des stations radars, des postes de surveillance, ou servit simplement d’obstacle anti-débarquement. L’armée allemande a déployé des moyens pharaoniques pour cet outil de défense, sans jamais avoir eu le temps de le terminer.